La réadaptation via l’’activité physique après un AVC

La réadaptation via l’activité physique après un AVC

Quand devrait-on procéder à la réadaptation ?

Suite à un AVC, plusieurs séquelles peuvent être observées, autant au niveau cognitif que physique. Il est donc important d’entreprendre le plus précocement possible une réadaptation spécifique aux fonctions qui ont été atteintes afin d’optimiser la prise en charge. Plusieurs professionnels de la santé peuvent intervenir et aider à la réadaptation. Une équipe multidisciplinaire peut alors intervenir auprès du patient, tels que cardiologie, infirmier, kinésiologue, diététiste-nutritionniste, psychologue et travailleur social.

Le rôle du kinésiologue

Dans le cadre de la réadaptation, le kinésiologue peut suggérer un programme d’entraînement selon les atteintes fonctionnelles et handicaps physiques du patient. Par la suite, celui-ci procèdera par une évaluation de la condition physique du patient afin de déterminer si le  patient est apte à commencer ou à réintégrer l’activité physique dans sa vie quotidienne. Il peut entreprendre par exemple de l’entraînement aérobique ou de l’entraînement en résistance avec aide, support et supervision du kinésiologue.

Quels sont les bénéfices de l’activité physique suite à un AVC

L’entraînement de la capacité aérobie et l’entraînement en résistance après un AVC permettent d’améliorer l’endurance physique, d’augmenter la force, de diminuer la tension artérielle, de baisser le mauvais cholestérol,  de diminuer les fréquences cardiaques au repos et aide significativement le retour aux activités fonctionnelles. Aussi, l’activité physique post-AVC diminue le risque de chute, diminue la durée de la convalescence et optimise la santé mentale du patient.

Recommandations d’exercices aérobies

Le kinésiologue peut par exemple commencer par prescrire et réaliser avec son patient des activités à basse intensité, tel la marche, le vélo stationnaire, la natation. Il est primordial que l’activité et l’intensité soient adaptées au patient, par exemple 10-15 minutes d’exercices aérobie à une intensité (45% - 60% de la fréquence de repos). Il serait important par contre de favoriser des entraînements par intervalles et surtout se fier au patient pour quantifier l’intensité en étant à l’écoute des faiblesses et du degré de tolérance du patient. Notons également qu’il faudrait utiliser davantage l’échelle de perception d’effort (ÉPÉ), étant donné que la fréquence cardiaque peut être perturbée par un médicament pris de longue date ou nouvellement prescrit post-AVC.   

Recommandations d’exercice en résistance


L’entraînement en musculation devrait être supervisé par un kinésiologue. Le programme devrait comprendre des exercices qui utilisent plusieurs groupes musculaires simultanément. Les exercices devraient être principalement axés sur l’endurance et la force. De plus, il est suggéré de prescrire des exercices fonctionnels, tel le squat, le deadlift.  Aussi, il devrait également comprendre des exercices qui flexibilité, d’équilibre et de proprioception. Le kinésiologue peut aussi encourager, en partenariat avec l’ergothérapeute, la réintégration progressive des activités de la vie quotidienne (AVQ) et activités de la vie domestique (AVD) qui représente une forme d’activité également.


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